A Marsilly, deux chênes ont une histoire. Ils ont été plantés à 200 ans d'intervalle. Voici quelques mots sur eux. 9 décembre 1792 : plantation du chêne Celle-ci
se fait, dans la joie générale.
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Des
malveillants sont montés dans l'arbre de la Liberté, ont déchiré
les guidons qui flottaient autour de l'arbre, arraché la cocarde et le
pompon qui était au sommet et coupé les cordes qui soutenaient les
guidons. C'est la première offense que subit l'arbre de la Liberté. 11 décembre 1992 : deuxième agression du chêne Un chauffeur routier, à la suite d'une fausse manuvre, a percuté une grosse branche du chêne. Les pompiers appelés à la rescousse, ont dû sectionner cette branche. C'est la deuxième offense faite au chêne ! Après la venue d'un expert, celui-ci assurant que l'arbre pouvait encore vivre 200 ans, la Municipalité a décidé de le garder et de le soigner. On lui a tout d'abord mis des béquilles, on l'a bichonné puis on a fleuri son pied. Depuis il va beaucoup mieux !
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12 décembre 1992 : plantation du chêne Pour célébrer le bicentenaire de l'Arbre de la Liberté planté en 1792, une fête est organisée en l'honneur du vénérable chêne. Les enfants de l'école primaire, très sensibilisés au passé de Marsilly grâce à une de leur institutrice, sont conviés pour cet événement. La population et les élus sont invités à se rendre au Centre des Loisirs. Le Maire lit tout d'abord l'extrait du registre du Conseil Municipal de la commune de Marsilly du 9 décembre 1792. Puis les enfants des écoles plantent l'arbre de la Liberté 1992. Tout le monde se retrouve peu après à la Salle des Loisirs pour déguster les petits Marsellois offerts gracieusement par le boulanger et boire le "pot de la Liberté". Un repas républicain, est ensuite servi aux Aînés de l'Association du Vieux Chêne et à quelques élus. Aujourd'hui, le petit arbre a bien poussé. Il est encore soutenu par un tuteur mais bientôt vigoureux, il pourra être libéré et profiter de sa Liberté ! Une chance pour lui, il est situé dans un espace verdoyant, plus éloigné de la route que son ancêtre. Malgré les conditions de vie d'un arbre, plus difficiles aujourd'hui qu'hier, espérons que le petit chêne arrivera un jour à être aussi gros que son ancêtre. |
Bibliographie : P'tit Marsellois n° 37 – Octobre 1999.